Oh! que ne pouvons-nous apprendre
Un des sublimes chants des cieux!
Oh! que ne pouvons-nous entendre
Un écho lointain des Saints Lieux!
Ces hymnes purs qu'en ta présence
Chantent les anges dans ton ciel,
Un accord vibrant, tendre, intense,
Du divin cantique éternel.
1
Ô fils de Dieu! tu te laissas meurtrir,
Pour nos péchés, toi le Maitre du monde!
Ô tendre amour! ô charité profonde!
Pour nous sauver, Jésus, tu vins mourir. (bis)
2
À l'heure sombre, notre iniquité
Te fit souffrir les plus cruelles peines,
Ta mort brisa nos liens et nos chaines,
Et nous acquit grâce et félicité. (bis)
2
Mais s'élevant d'une humble étable,
Quel est ce chant mélodieux,
Cette musique incomparable,
Ce souffle qui descend des cieux?
D'en haut la plus pure harmonie
Vient jusqu'à nous dans un enfant;
C'est la Parole, c'est la vie,
C'est l'Amour, triomphant.
3
Jésus, ton nom, à mon oreille,
Résonne comme un saint accord;
Sa musique en mon âme éveille
Comme un écho de l'autre bord.
Jésus!... nom plein de l'harmonie
Dont vibre le ciel, « ta maison »,
C'est la parfaite symphonie,
L'universel diapason.
3
Amen! Seigneur! Amen, puissance, honneur!
À toi, Jésus, gloire, sagesse, empire!
Puissent nos coeurs, sans se lasser, te dire :
Béni sois-tu, tout-puissant Rédempteur! (bis)
4
Que la note en Eden perdue,
La note qui s'appelle Amour,
En toi, Jésus, redescendue,
Vibre en mon âme chaque jour!
À tous les coups que l'on me donne,
Au choc du plus terrible trait,
Que cette note au loin résonne
Amour... Amour... Amour parfait.
5
Encore... encore... élève encore
Ton chant de saint amour, mon coeur;
Toute la nuit, jusqu'à l'aurore,
Chante ton Dieu, ton Dieu Sauveur.
Après l'obscurité profonde
Brillera le jour éternel,
Sur toi déversant comme une onde
Le chant céleste universel.