Sainte Sion, ô patrie éternelle!
Palais sacré qu'habite le grand Roi.
Où doit sans fin régner l'âme fidèle,
Quoi de plus doux que de penser à toi!
2
Dans tes parvis tout est joie, allégresse,
Chants de triomphe, ineffables plaisirs;
Là, plus de deuil, plus de maux, de tristesse;
Là, plus d'ennuis, de langueurs, de soupirs.
3
Tes habitants ne craignent plus l'orage;
Ils sont au port, ils y sont pour jamais.
Leur ciel est pur, il n'a plus de nuage;
Dieu dans leur coeur fait demeurer sa paix.
4
Ô mon Sauveur! qui, par ton sacrifice,
À ton enfant ouvris ces nouveaux dieux,
Tu m'as couvert de ta sainte justice;
Vers ta Sion j'élève tous mes voeux.